Socialio-communisme

Pape Léon XIII, Rerum novarum (Encyclique)
« La théorie socialiste de la propriété collective est absolument à répudier comme préjudiciable à ceux-là mêmes qu’on veut secourir, contraire aux droits naturels des individus, comme dénaturant les fonctions de l’État et troublant la tranquillité publique. Que ceci soit donc bien établi : le premier principe sur lequel doit se baser le relèvement des classes inférieures est l’inviolabilité de la propriété privée. »

Pape Pie XI, Quadragesimo anno (Encyclique)
« Qu’on le considère soit comme doctrine, soit comme fait historique, soit comme « action », le socialisme, s’il demeure vraiment socialisme, ne peut pas se concilier avec les principes de l’Église catholique : car sa conception de la société est on ne peut plus contraire à la vérité chrétienne. »

Grégoire Koulischer, L’Église devant le Socialisme
« Le socialisme, s’il n’est pas antireligieux, est incontestablement anticatholique. Le socialisme déclare que la religion est affaire privée. Cela veut dire que la religion, étant une affaire privée, n’est pas une affaire publique, qu’il doit y avoir séparation de l’Église et de l’État. Pour les catholiques, les collectivités sont tenues de reconnaitre l’autorité divine et de se soumettre à sa loi. Dès lors, comment demander à un catholique croyant de devenir socialiste tout en restant catholique ? Il est certain qu’il y a là une incompatibilité foncière. Dans le domaine de l’enseignement, dans le domaine de la législation, dans le domaine de l’éducation, l’action socialiste s’oppose à l’action catholique. Dire qu’on peut être catholique et socialiste en même temps, c’est méconnaître la vérité. »

Pape Pie XI, Divini Redemptoris (Encyclique)
« Le communisme est intrinsèquement pervers, et l’on ne peut admettre sur aucun terrain la collaboration avec lui de la part de quiconque veut sauver la civilisation chrétienne. »

Mgr de Ségur, Réponses courtes et familières aux objections les plus répandues contre la religion
« Votre Communisme, votre Socialisme (appelez-le comme vous voudrez) est un rêve, une vaine utopie, contraire à la nature des choses. Il se trompe, ou il me trompe, quand il me promet le repos du bonheur sur la terre, où il ne peut être, et quand il le fait consister dans un état impossible de jouissances. Il faut que je le cherche autre part ; car il est quelque part, je le sais ; la sagesse, la bonté, la puissance de Dieu, m’en sont un sûr garant. Où donc ? — Là où me le montre le Christianisme : en germe sur la terre, en perfection dans le Ciel. »

Pape Pie XI, Quadragesimo anno (Encyclique)
« Ayant, dans Notre encyclique Divini illus Magistri, longuement enseigné sur quels principes repose et quel but poursuit l’éducation chrétienne, Nous pouvons ici Nous dispenser de montrer, ce qui est clair et évident, combien l’action et les vues du « socialisme éducateur » vont à l’encontre de ces principes et de ce but. Mais ceux-là semblent ou ignorer ou sous-estimer les terribles dangers que ce socialisme porte avec lui, qui ne se préoccupent en rien de leur opposer avec courage et zèle infatigable une résistance proportionnée à leur gravité. C’est Notre devoir pastoral de les avertir du péril redoutable qui les menace : qu’ils se souviennent tous que ce socialisme éducateur a pour père le libéralisme et pour héritier le bolchevisme. »

Pape Pie IX, Quanta cura (Encyclique)
« Non contents de bannir la religion de la société, ils veulent l’exclure de la famille. Enseignant et professant la funeste erreur du communisme et du socialisme, ils affirment que « la société domestique ou la famille emprunte toute sa raison d’être du droit purement civil ; et, en conséquence, que de la loi civile découlent et dépendent tous les droits des parents sur les enfants, même le droit d’instruction et d’éducation. » Pour ces hommes de mensonge, le but principal de ces maximes impies et de ses machinations est de soustraire complètement à la salutaire doctrine et à l’influence de l’Église l’instruction et l’éducation de la jeunesse, afin de souiller et de dépraver par les erreurs les plus pernicieuses et par toute sorte de vices, l’âme tendre et flexible des jeunes gens. »

Pape Pie XII, Décret (1 juillet 1949)
« Les baptisés qui professent le communisme et qui le propagent sont apostats et par conséquent excommuniés. Les chrétiens qui apportent une aide quelconque aux organisations ou aux partis communistes sont à exclure de la pratique des sacrements. »

Alphonse de Châteaubriant, La Gerbe des forces (Page 260)
« Certains catholiques ont poussé l’illusion jusqu’à croire qu’ils pouvaient transposer les données du bolchévisme dans le plan de leur régime confessionnel, se les approprier, les diriger, les adapter, faire du bolchévisme, qui est l’esprit de domination des instincts les plus violents libérés par les usures de tout le système idéologique sur lequel reposait l’autorité des anciennes classes, un mouvement de communisme chrétien… Autant croire qu’un bonnet de lingerie attaché sur la tête d’un loup affamé puisse conférer à cet animal les dispositions d’une respectable dame empressée à faire appel au sacrement de pénitence ! »

Pape Léon XIII, Diuturnum (Encyclique)
« Bon nombre de nos contemporains, marchant sur les traces de ceux qui, au siècle dernier se sont décernés le titre de philosophes, prétendent que tout pouvoir vient du peuple. C’est en quoi les Catholiques se séparent de ces nouveaux maîtres ; ils vont chercher en Dieu, le droit de commander, et le font dériver de là, comme de sa source naturelle et de son nécessaire principe. C’est de cette hérésie que naquirent au siècle dernier, la fausse philosophie et ce qu’on appelle le droit moderne, la souveraineté du peuple, et cette licence sans frein en dehors de laquelle beaucoup ne savent plus voir de vraie liberté. De là on s’est avancé jusqu’aux dernières erreurs, le communisme, le socialisme, le nihilisme, monstres effroyables qui sont la honte de la société et qui menacent d’être sa mort. »

Pape Léon XIII, Rerum novarum (Encyclique)
« Le premier principe à mettre en avant, c’est que l’homme doit accepter cette nécessité de sa nature qui rend impossible, dans la société civile, l’élévation de tous au même niveau. Sans doute, c’est là ce que poursuivent les socialistes. Mais contre la nature, tous les efforts sont vains. C’est elle, en effet, qui a disposé parmi les hommes des différences aussi multiples que profondes ; différences d’intelligence, de talent, de santé, de force ; différences nécessaires d’où naît spontanément l’inégalité des conditions. Cette inégalité d’ailleurs tourne au profit de tous, de la société comme des individus. La vie sociale requiert dans son organisation des aptitudes variées et des fonctions diverses, et le meilleur stimulant à assumer ces fonctions est, pour les hommes, la différence de leurs conditions respectives. »

Pape Benoît XV, Ad Beatissimi Apostolorum (Encyclique)
« Nous ne voulons pas répéter ici les arguments qui réfutent avec évidence les erreurs des socialistes et d’autres de ce genre. Cette démonstration a été faite magistralement par Notre prédécesseur Léon XIII, dans ses mémorables Encycliques : pour vous, vénérables Frères, vous veillerez, avec votre sollicitude habituelle, à ce que ces graves enseignements ne soient jamais perdus de vue ; bien plus, vous ferez en sorte, que dans les associations et dans les congrès catholiques, dans les prédications, dans les publications religieuses, on s’attache à les mettre en lumière et à les inculquer, suivant que les circonstances l’exigeront. »

Pape Pie XI, Quadragesimo anno (Encyclique)
« Socialisme religieux, socialisme chrétien, sont des contradictions : personne ne peut être en même temps bon catholique et vrai socialiste. »

Pape Léon XIII, Quod Apostolici Muneris (Encyclique)
« Vous comprenez sans peine, Vénérables Frères, que Nous parlons de la secte de ces hommes qui s’appellent diversement et de noms presque barbares, socialistes, communistes et nihilistes, et qui, répandus par toute la terre, et liés étroitement entre eux par un pacte inique, ne demandent plus désormais leur force aux ténèbres de réunions occultes, mais, se produisant au jour publiquement, et en toute confiance, s’efforcent de mener à bout le dessein, qu’ils ont formé depuis longtemps, de bouleverser les fondements de la société civile. Ce sont eux, assurément, qui, selon que l’atteste la parole divine « souillent toute chair, méprisent toute domination et blasphèment toute majesté. » »

Pape Pie XI, Caritate Christi compulsi (Encyclique)
« Profitant d’un si grand malaise économique et d’un si grand désordre moral, les ennemis de tout ordre social, quel que soit leur nom : communistes ou autres – et cela est le mal le plus redoutable de notre temps – s’emploient avec audace à rompre tout frein, à briser tout lien imposé par une loi divine ou humaine, à engager, ouverte ou sournoise, la lutte la plus acharnée contre la religion, contre Dieu même, en exécutant ce programme diabolique : bannir du cœur de tous, même des enfants, toute idée et tout sentiment religieux, car ils savent fort bien qu’une fois enlevée du cœur des hommes la foi en Dieu, ils pourront faire tout ce qu’ils voudront. Et ainsi, nous voyons aujourd’hui ce qui ne se vit jamais dans l’histoire : le drapeau de la guerre satanique contre Dieu et contre la religion effrontément déployé par la rage abominable des impies à travers tous les peuples et dans toutes les parties de l’univers. »

Pape Léon XIII, Quod Apostolici Muneris (Encyclique)
« En effet, bien que les socialistes, abusant de l’Évangile même, pour tromper plus facilement les gens mal avisés, aient accoutumé de le torturer pour le conformer à leurs doctrines, la vérité est qu’il y a une telle différence entre leurs dogmes pervers et la très pure doctrine de Jésus-Christ, qu’il ne saurait y en avoir de plus grande. »

Pape Saint Pie X, Allocution (28 septembre 1908)
« Nous recommandons que dans votre grande famille, vous ayez tous une entente unanime dans les différentes conditions dans lesquelles vous a placés le Seigneur. Œuvrez pour atteindre la paix et le but commun à tous les chrétiens. Que l’on ne connaisse pas au Brésil certaines de ces idées qui infestent malheureusement les pays de l’Europe cultivée. Que les théories du socialisme, du radicalisme et de l’égalité sociale n’y fassent pas sentir leurs funestes effets. »

Mgr Gaume, Petit catéchisme du Syllabus
« Le socialisme et le communisme sont deux grandes erreurs qui menacent le monde actuel de bouleversements sans exemples. »

Joaquín Torres Asensio, Le droit des catholiques de se défendre
« Il faut donc que tous les bons esprits combattent la funeste doctrine de l’Internationale, en vue de la religion et pour la sécurité de leurs biens et de leurs personnes. Afin de la combattre efficacement, on doit faire tous les efforts pour rétablir les vrais principes de la foi, de la morale et du gouvernement, et pour obtenir ce résultat, il faut écouter l’Église, qui a toujours prêché et pratiqué ces principes. »

Pape Léon XIII, Rerum novarum (Encyclique)
« L’erreur capitale dans la question présente, c’est de croire que les deux classes sont ennemies-nées l’une de l’autre comme si la nature avait armé les riches et les pauvres pour qu’ils se combattent mutuellement dans un duel obstiné. C’est là une affirmation tellement déraisonnable et fausse que la vérité se situe à l’opposé. […] Car de même que dans le corps humain les différents membres s’ajustent entre eux et déterminent ces relations harmonieuses appelées symétrie, de même la nature exige que dans la société les classes s’intègrent les unes aux autres et que, de leur collaboration mutuelle, naisse un juste équilibre. Elles ont un impérieux besoin l’une de l’autre : il ne peut y avoir de capital sans travail, ni de travail sans capital. La concorde engendre l’ordre et la beauté alors que d’un conflit perpétuel ne peut résulter que la confusion de luttes sauvages. »

Mgr Pierre-Louis Parisis, La démocratie devant l’enseignement catholique (Page 64)
« Non, il n’est pas vrai, comme ose le prétendre et le soutenir systématiquement certaine école socialiste, que le sens vrai de la doctrine de la rédemption soit l’avènement du bonheur parfait en ce monde par une nouvelle organisation de la société humaine. »

Alexandre Soljénitsyne, Le déclin du courage
« Le socialisme en général, comme dans toutes ses nuances, aboutit à l’anéantissement universel de l’essence spirituelle de l’homme et au nivellement de l’humanité dans la mort. »

Léon Bloy, Lettre à Dom Prosper Guéranger
« Je suis entré dans la vie comme un aventurier, ayant perdu la foi, n’ayant pas un sou, envieux, ambitieux, paresseux et sensuel. Avec un tel bagage, je ne pouvais manquer de devenir un parfait socialiste et c’est précisément ce qui est arrivé. Alors, je suis devenu tout à fait misérable et ma conscience et ma liberté se sont altérées à un point incroyable. Jusque-là, mon Père, tout était dans l’ordre. J’étais dans la voie la plus large et la plus fréquentée de ce siècle et je ne me déshonorais ni plus ni moins que le premier sot venu. J’étais le stupide perchoir du démon que tout socialiste porte en soi et, si la Commune avait pu venir deux ans plus tôt, j’aurais certainement fusillé quelques prêtres et incendié quelques maisons, sans aucune méchanceté d’ailleurs. »

Jean-Marie Ragon, Franc-maçon, Cours philosophique et interprétatif des initiations anciennes et modernes (Pages 46-47)
« C’est à la Maçonnerie seule qu’on doit l’affiliation de toutes les classes de la société. Toute réforme généreuse, tout bienfait social provient d’elle, et s’ils survivent, c’est que la Maçonnerie leur prête son appui. Le passé lui appartient et l’avenir ne peut lui échapper. Par son immense levier d’association, elle est seule capable de réaliser, dans une communion générale, cette grande et belle unité sociale, conçue par les Saint-Simon, les Owen et les Fourier. Que les maçons le veuillent, et les généreuses conceptions de ces penseurs philanthropes cesseront d’être de vaines utopies. […] Le mouvement social, du reste, a depuis longtemps occupé la Franc-Maçonnerie en général et le Grand Orient de France surtout. »

Adrien Arcand, Du communisme au mondialisme
« L’esprit qui anime le communisme est un esprit de haine et de destruction, et il ne saurait en être autrement. En effet, le communisme est primordialement une lutte contre Dieu, qui est tout amour et toute création. Quand on prend partie contre l’Amour et la Création, on ne peut que lutter pour la haine et la destruction. Le soi-disant athéisme de prédication communiste n’est pas une simple négation de l’existence de Dieu ou une attitude d’indifférentisme, c’est une lutte rageuse, une révolte de haine aveugle, une furie exécratoire contre le règne de Dieu sur la terre. »

Héribert Jone, Précis de théologie morale catholique (Page 97)
« Si une section socialiste veut prendre part à un enterrement religieux avec un drapeau rouge, le prêtre doit s’efforcer, comme il convient, d’empêcher cette manifestation ; s’il n’y réussit pas, il peut néanmoins procéder à la sépulture religieuse. Mais si on a mis sur le cercueil un drap rouge et que le prêtre n’arrive pas à le faire enlever, il doit alors, dans l’intérêt général, refuser la sépulture religieuse, bien que, selon le canon 1239 3, le défunt y ait droit. »

Bibliographie

– Pape Pie XI, Divini Redemptoris
– Jean Ousset, Marxisme et Révolution

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