Mussolini (Benito)

Winston Churchill, Conférence de presse à l’ambassade britannique de Rome (15 janvier 1927)
« Je n’ai pu m’empêcher d’éprouver de la fascination, comme tant d’autres personnes pour l’attitude courtoise et simple de M. Mussolini. Il n’a qu’une seule pensée : le bien-être durable du peuple italien. Il est parfaitement absurde de déclarer que le gouvernement italien ne repose pas sur une base populaire ou n’est pas soutenu par l’approbation active et pratique des grandes masses. Si j’avais été italien, j’en suis certain, j’aurais été entièrement avec vous du début jusqu’à la fin de votre lutte contre les appétits bestiaux et les passions du léninisme. Du point de vue extérieur, votre mouvement a rendu service au monde entier. […]
Le génie romain, personnifié par Benito Mussolini, le plus grand législateur vivant, à montré à de nombreuses nations que l’on peut résister au communisme ; il à tracé la route qu’une nation peut suivre quand elle est menée avec courage. Avec le régime fasciste, Mussolini a établi une orientation centrale que les pays engagés dans la lutte contre le communisme ne devraient plus hésiter à prendre comme guide. Si j’étais italien, je suis sûr que j’aurai soutenu Mussolini depuis le début jusqu’à la fin. C’est une sottise de prétendre que Je pouvoir italien ne repose pas sur une base populaire où qu’il ne reste pas au pouvoir avec le consentement actif de la grande masse de la population italienne. J’ai été fasciné, ainsi que beaucoup d’autres, par le comportement très simple de Mussolini, par le calme et la sérénité qu’il garde malgré tant de charges et de dangers. Il ne pense, de toute évidence, qu’au bien-être durable du peuple italien. Il à fait de son pays une puissance admise et respectée dons le monde. L’Italie retrouve la grandeur impériale de son passé. »

Léon Degrelle, Interview (Octobre 1976)
« C’était un homme plein de spontanéité, très sûr de lui, à la tête puissante, ou menton massif et vainqueur, au langage amusant, parfois précipité. Il était direct et coloré, théâtral, la pupille noire tournant comme une toupie.
Nous n’avions pas en tout les mêmes idées, notamment en ce qui concernait la Beauté et les Arts. Il riait quand je tentais de lui décrire la perfection d’un marbre romain : « Moi, s’esclaffait-il, je n’ai été qu’une fois dans ma vie dans un musée ! Ce que je m’y suis ennuyé ! »
Un aqueduc, oui. Assainir les Marais Pontins, oui. Un stade plus grand que le Colisée, oui encore. Mais la Beauté comme telle ne l’intéressait pas. Il était le géant de l’Empire romain, un Imperator, Trajan ou César, dont il avait d’ailleurs le port superbe.
Il avait créé en Italie une oeuvre considérable. Une telle création était intéressante à étudier. L’homme et l’œuvre étaient transcendants. »

The Times (30 décembre 1922)
« Il est incontestable que l’Italie n’a jamais été aussi forte et unie qu’aujourd’hui. Le monde a été frappé par le fait que le fascisme n’est pas seulement un système politique qui a réussi, mais aussi une révolution spirituelle. Le Duce a simplifié le régime fiscal et fortement réduit le déficit. Il a grandement amélioré le service public, en particulier les chemins de fer. Il est parvenu à réduire une bureaucratie excessivement abondante, sans augmenter le chômage, bien au contraire le nombre de chômeurs n’a jamais été aussi bas en Italie. […] Sa politique sociale en faveur des plus défavorisés, est remarquable. Grâce à Benito Mussolini, l’Italie est devenue une puissance que le monde admire. »

Dominique Lormier, Mai-juin 40 : les causes de la défaite
« Dès mars 1923, Mussolini, fidèle à son passé socialiste, entreprend d’importantes réformes sociales en faveur des classes les plus pauvres. La journée de travail est réduite à huit heures, et la semaine passe de soixante-douze à quarante heures. Le travail de nuit est interdit aux filles et aux garçons de moins de 18 ans. Des dispositions sont prises en faveur des travailleurs ou sujet de l’hygiène et de la qualité de vie dans les usines et les entreprises. L’assurance contre les risques du travail voit le jour, ainsi que les allocations familiales, l’assurance chômage et celle contre les maladies. Dans le cadre de la santé publique, Mussolini fonde les premières colonies de vacances pour les enfants des classes populaires, les terrains de camping et de jeux. La dépense annuelle des allocations familiales est fixée à 344 millions de lires, dont 215 millions à la charge du patronat. Cette politique sociale est appréciée par la population. Le nombre des chômeurs passe de 541 000 en 1921 à 122 00 en 1923, La relance de l’économie favorise la reprise de la consommation et le démarrage de grands travaux.
En mai 1925, dans sa conception des obligations d’assistance et d’éducation envers les citoyens, notamment les plus défavorisés, Mussolini met en place 10 000 groupes musicaux, culturels et folkloriques, 2 500 théâtres, 3 500 bibliothèques, 750 centres d’enseignement gratuit pour les pauvres et 10 000 clubs sportifs. Ces loisirs populaires sont offerts à 3 millions d’italiennes et d’italiens. Des voyages collectifs se multiplient à travers le pays, avec des camps d’été ou d’hiver, des croisières et même des courses cyclistes.
En avril 1926, l’Oeuvre pour la protection de la maternité et de l’enfant assure à la fille-mère qui reconnaît son enfant une pension alimentaire durant les trois premières années. Cette mesure sociale fait diminuer considérablement les présentations d’enfants illégitimes aux hospices. L’Oeuvre prend également à sa charge les consultations prénatales, augmente les constructions de crèches et de maternités.
En mai 1928, l’office autonome de la route voit le jour à la demande de Mussolini. Cet office construit les premières autoroutes d’Europe. Les travaux reposent sur un ensemble de 700 kilomètres dans toute l’Italie. L’Office doit également entreprendre la réfection complète de 21 000 kilomètres de routes nationales et en construire 700 kilomètres de plus. Près de 6 000 kilomètres de routes secondaires sont prévus, ainsi que la construction de 400 ponts. Des sociétés privées sont mobilisées pour épauler l’Office. Ces travaux offrent du travail aux Italiens les plus démunis. Les lignes ferroviaires sont toutes électrifiées.
En décembre 1928, Mussolini lance le début des grands travaux portant sur la conquête de nouvelles terres cultivables, par l’assèchement, le drainage, l’irrigation et le reboisement. C’est l’objet de la Bonification intégrale, couvrant 5 700 000 hectares en dix ans. Sous l’impulsion d’Arrigo Serpieri, ingénieur novateur, les terres abandonnées ou incultes sont assainies, puis occupées par 78 000 paysans venant des régions les plus pauvres de la péninsule. Les travaux portent sur les secteurs inondables du Pô inférieur, les plaines marécageuses du littoral. Dévastés depuis des siècles par la malaria, les 60 000 hectares des marais pontins sont asséchés es découpés en 3 000 exploitations pour les paysans. Des villes nouvelles voient le jour avec toutes les installations nécessaires pour une vie harmonieuse et sécurisée.
Mussolini fait multiplier la construction de cliniques en d’hôpitaux dans toute l’Italie. Entre 1922 et 1930, le chiffre a quadruplé. C’est sur le terrain de la tuberculose que le régime fasciste obtient une réussite exemplaire. Jusqu’en 1925, l’Italie voyait mourir en moyenne 70 000 de ses enfants tous les ans. La mortalité tombe à 20 000 en 1930. Le même effort est couronné de succès dans la lutte contre le malaria, l’alcoolisme, les maladies vénériennes, le trachome, l’usage de la drogue et le cancer. Les enfants les plus pauvres peuvent faire du sport gratuitement, profiter de l’air pur de la montagne lors de séjours pris en charge par l’État, s’amuser au bord de la mer dans les meilleures conditions.
En février 1929, Mussolini signe avec le Vatican les accords du Latran, mettant fin ainsi aux longues rivalités entre l’État italien et l’Église catholique. Le pape reconnaît la légitimité de l’État politique italien sur toute la péninsule, Rome comprise, et abandonne ses droits sur les anciens États pontificaux. En échange, l’État italien reconnaît au pape la souveraineté sur la cité du Vatican, les bâtiments ecclésiastiques de la ville, promet la liberté d’accès aux diplomates de tous les pays étrangers. Le catholicisme est officiellement reconnu comme religion d’État. Mussolini accorde au souverain pontife un versement de 2 milliards de lires. Le pape obtient également la liberté de communiquer avec tous les catholiques du monde entier. »

Galeazzo Ciano, Journal politique (6 septembre 1937)
« Le Duce s’est déchainé contre l’Amérique, pays de nègres et de Juifs, éléments de désagrégation pour la civilisation. II veut écrire un livre : L’Europe en l’an 2000. Les races qui joueront un rôle important seront celles d’Italie, d’Allemagne, de Russie et du Japon. Les autres peuples seront détruits par l’acide de la corruption judaïque. Ils refusent même de faire des enfants parce qu’il leur en coûte. Ils ne savent pas que la douleur est le seul élément constructif dans la vie des peuples ; et dans celle des hommes aussi. »

Jean-Jacques Stormay, Abécédaire mal-pensant (Pages 339-340)
« Les « intellectuels », les esprits forts, c’est-à-dire les lâches retranchés derrière leurs sophismes amphigouriques, se plaisent, avec une moue suffisante, à réduire Mussolini à un guignol emplumé. Avec le recul du temps, on est bien obligé de prendre acte de la lucidité prémonitoire du fondateur du fascisme, par là de reconnaître l’éminente actualité de ce dernier. Il suffit d’oser regarder l’état de la France en ce début de XXIème siècle : déchristianisée, désindustrialisée, déracinée, sans paysannerie, submergée par les dettes publiques, ainsi prise à la gorge par la rapacité des Banques ; infestée d’autoroutes qui font – d’elle à destination du tourisme auquel se réduira bientôt son industrie – un lieu de passage sans consistance propre, une pure forme sans contenu autre que celui – vide – de la proclamation des Droits de l’Homme, et rempli, sur fond d’hallucinations hédonistes et de gadgets, par les débris puants des sous-cultures du tiers-monde envenimé par le consumérisme corrupteur de l’individualisme anglo-saxon ; un peuple avachi, démembré, atomisé, américanisé, prostré dans son subjectivisme, ses prétentions dérisoires, noyé dans ses mensonges, envahi par plus de quatre-vingt-dix ethnies non européennes, gangrené par une énorme communauté juive arrogante et toute-puissante ; infidèle à sa vocation catholique, à sa culture gréco-latine, celtique et germanique ; n’ayant conservé, de son génie ancestral – tout fait de mesure, de force dans l’humilité, et d’inventivité dans le respect de ses racines – que ses propres travers, à savoir une grande gueule vaniteuse et triviale gorgée d’impudence jacobine et de ridicule maçonnique.
Le capitalisme avait par ses excès engendré le socialisme ; la coexistence tératologique de la féodalité à fondement théocratique et de l’absolutisme gallican à vocation étatique s’était résolue, après maintes péripéties, dans le capitalisme individualiste promu par des Anglo-saxons cyniques et brutaux qu’i fera lui aussi crever ; le fascisme est la réhabilitation, par réaction contre les frères ennemis que sont le libéralisme et le communisme, de ce qu’il y avait de meilleur dans la féodalité (catholique, terrienne, organique) et dans l’absolutisme (primat de l’État, ainsi du tout sur les parties) ; il est l’amorce d’une conversion de ces deux contraires à leur identité concrète. »

Oswald Mosley, Du fascisme au nationalisme européen (Pages 612)
« Les caractéristiques notables de Mussolini étaient la rapidité, l’étendue et la pénétration de son intelligence. Il avait l’esprit le plus rapide et le plus clair parmi tous les hommes d’État que j’ai rencontrés, à l’exception peut-être de Lloyd George. Ils étaient très similaires dans leur capacité à aller directement au cœur d’un sujet. Il avait une érudition profonde plutôt qu’étendue, car il s’était surtout concentré sur les sujets qui l’intéressaient et le concernaient. Sa première formation en tant que maitre d’école, cependant, lui donnait des connaissances considérables, y compris une maitrise des langues. Il parlait français excellemment. […] Quiconque le connaissant ne pouvait nier son charme ou son sens de l’humour. Ses plaisanteries étaient aussi directes que ses manières. En privé, après notre première rencontre il était entièrement dénué de pause, c’était un homme direct et naturel. La posture était réservée aux occasions publiques. Il devait penser que cela convenait bien à son peuple, et les réceptions que celui-ci lui accordait indiquaient certainement qu’il avait raison. »

Bibliographie

– Emil Ludwig, Entretiens avec Mussolini

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