Non Una Cum

Dom Guéranger, Explication des prières et des cérémonies de la Sainte Messe
« Dans le Canon de la Messe le prêtre ne peut prier ni pour les infidèles, ni pour les juifs, pas plus pour les hérétiques, parce qu’ils sont excommuniés par le fait même de leur hérésie, et par conséquent mis en dehors de la sainte Église catholique, ce serait une profanation s’ils faisaient entendre leurs noms dans le courant du Saint Sacrifice. On peut prier pour eux dans le secret, et non dans les prières officielles. Ils sont hors du Sacrifice, puisqu’ils sont hors de la Sainte Église ; par conséquent, il est impossible de les y mentionner. »

Saint Thomas d’Aquin, Somme Théologique (IIIa Question 79 Article 7)
« Au Canon de la Messe, on ne prie pas pour ceux qui sont hors de l’Église. »

Pape Saint Hormisdas, Profession de foi
« J’espère que je mérite d’être en communion avec vous, communion que le Siège Apostolique proclame, dans laquelle il y a l’ensemble et le véritable fondement de la religion chrétienne, promettant qu’à l’avenir les noms de ceux qui sont séparés de la communion de l’Église catholique, c’est-à-dire ceux qui sont en désaccord avec le Siège Apostolique, ne devront pas être lus pendant les mystères sacrés. Mais si je devais tenter d’aucune façon de dévier de ma profession, je dois avouer que je serais complice, à mon avis, de ceux que j’ai condamné. »

Pape Benoît XIV, Ex Quo Primum
« En outre les hérétiques et les schismatiques sont soumis à la censure de l’excommunication majeure par la loi du Can. de Ligu. 23, quest. 5, et Can. Nulli, 5, dist. 19. Or, les saints canons de l’Église interdisent la prière publique pour les excommuniés comme on le voit dans le chap. A nobis, 2, et chap. Sacris sur la sentence d’excommunication. Bien que cela ne doive pas interdire la prière pour leur conversion, encore cette prière ne doit pas prendre la forme d’une proclamation de leurs noms dans la prière solennelle pendant le sacrifice de la messe. »

Pape Pie VI, Caritas (Lettre apostolique)
« Vous tous enfin, catholiques répandus sur la surface du royaume de France, Nous vous exhortons, dans le Seigneur, à vous rappeler la religion et la foi de vos pères, à lui rester fidèles ; car elle est l’unique et vraie religion, elle procure l’éternelle félicité, et assure en même temps le salut et la prospérité de la société civile. Gardez-vous de prêter l’oreille aux discours trompeurs des philosophes du siècle, qui vous conduiraient à la mort ; éloignez de vous tous les usurpateurs, sous quelque titre qu’ils se présentent, archevêques, évêques, curés ; n’ayez aucune communion avec eux, surtout dans l’exercice de la religion. Soyez toujours dociles à la voix de vos pasteurs légitimes qui vivent encore, ou qui, dans la suite, seront appelés à vous gouverner suivant les formes canoniques. En un mot, attachez-vous à Nous ; car pour être dans l’Église, il faut être uni à son chef visible, et tenir fortement à la chaire de Pierre. Et afin que tous soient plus puissamment excités à remplir leurs devoirs, Nous demandons pour vous au Père céleste l’esprit de conseil, de vérité et de constance ; et comme un gage de Notre tendresse paternelle, Nous vous donnons, chers fils, et vénérables frères et fils bien-aimés, Notre bénédiction apostolique. »

Pape Pie IX, Quartus Supra (Encyclique)
« Pour cette raison, Jean, évêque de Constantinople, a déclaré solennellement – et l’ensemble du huitième Concile l’a fait plus tard – que les noms de ceux qui ont été séparés de la communion avec l’Église catholique, qui sont de ceux qui n’étaient pas d’accord sur toutes les questions avec le Siège Apostolique, ne doivent pas être lus pendant les mystères sacrés. »

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