Éducation nationale

Bulletin du Grand Orient de France (juillet 1869)
« Considérant qu’il importe de faciliter la propagande des principes maçonniques parmi ceux qui sont chargés de l’instruction de l’enfance, les soussignés émettent le vœu qu’il soit permis aux loges de l’Obédience d’initier les instituteurs ruraux à prix réduit. »

Jules Dequaire-Grobel, Franc-maçon et inspecteur d’Académie
« – Le but de l’école laïque n’est pas d’apprendre à lire, à écrire et à compter, c’est de former des libres-penseurs.
– Lorsqu’à 13 ans, il a quitté les bancs de l’école, l’élève n’a pas profité de l’enseignement s’il reste croyant.
– L’école laïque n’aura porté ses fruits que si l’enfant est débarrassé du dogme, s’il a renié la foi de ses pères, s’il a renoncé à la foi catholique.
– L’école laïque est un moule où l’on jette un fils de chrétien et d’où s’échappe un renégat.
– Comme les choses n’iraient pas assez vite à notre gré pour que l’apostasie soit générale, nous nous emparerons du monopole de l’enseignement et alors force sera aux familles de nous livrer leurs enfants. »

Charles Maurras, L’école laïque contre la France
« Tout le régime d’enseignement désigné sous le nom de laïcité représente un système complet d’embrigadement et de domestication des intelligences et des consciences populaires. Hors du peuple, dans les classes aisées, moyennes et supérieures, il y a des voies ouvertes toutes grandes pour échapper à cette trituration administrative des cervelles et des cœurs selon le procédé de Rousseau et de Kant qu’imposa la bande des huguenots sectaires et des kantistes bismarckiens qui entouraient Jules Ferry vers 1880 !
Un fils de famille bourgeoise a chance d’apprendre une autre morale que la prétendue éthique indépendante et ses burlesques fariboles : un enfant du peuple, non. Le pauvre petit avalera Rousseau et digérera Kant mis en pilules de la marque Buisson-Pécaut-Monod (Ferdinand Buisson, Félix Pécaut, Gabriel Monod : toutes figures très politiques de l’enseignement officiel de la troisième République) et Cie. Il n’aura pas le moyen de recevoir une autre éducation, ces sottises lui seront imposées par la loi de l’État, et avec l’argent de l’État, c’est-à-dire notre argent à tous.
La secte kantienne et roussienne ne paye pas des établissements pour propager ses chimères anticatholiques et anticritiques, lesquelles sont aussi, par-dessus le marché, tout à fait anarchiques. Ce groupe s’est emparé de l’État, il s’y est installé, et c’est de là, par là, que sa marchandise anti-intellectuelle s’écoule.
Que mon lecteur ne se fâche point des épithètes un peu rudes. Elles sont au-dessous de la vérité. Toute la France finira par savoir quel mécanisme d’abrutissement (et aussi quel instrument de démoralisation), constitue la morale rousso-kantienne dans l’enseignement primaire. Cela tue le pays. Cela tue l’esprit du pays. L’Université le sait bien, et tout ce qui pense dans l’Université, enseignement secondaire et supérieur. Mais cette haute Université est bâillonnée. Elle ne peut parler. Elle est d’État. L’État la tient et il la tue, comme il est en train de tuer, cet État républicain, toute bonne chose française.
On le voit, c’est à un point de vue national, au point de vue de l’intelligence non confessionnelle, comme à un point de vue de simple moralité effective, que je me place pour éclairer le pays sur la véritable réalité du laïcisme : ce régime, cet État, est un régime de théocratie ou de sacristie, tous les mots d’ordre secret y sont d’ordre religieux et une dogmatique implicite y est imposée à ses adhérents de cœur et d’esprit, à ceux, qui ont véritablement reçu l’initiation aux derniers mystères, ou qui doivent voir, comme ils disent, la lumière du trente-troisième appartement. On me dira :
Quelle dogmatique ? Quelle idée enfermée dans ce dogme ?
Je réponds :
C’est bien simple : l’anticatholicisme, c’est-à-dire la haine des idées, des sentiments, des images du culte et de l’ordre, qui ont composé les 90 centièmes de la tradition mentale et morale du peuple français.
Oui, nous payons des prêtres, et de véritables congrégations de prêtres et de docteurs, dans les écoles normales primaires, pour entretenir cette religion d’État contre l’État.
Oui, l’État paye de son argent et de notre argent, pour faire fermenter ces graines d’anarchie et le mieux renverser, révolutionner et ruiner, lui, État. Est-il au monde rien de plus bête ? Et le mystère de nos consomptions et de nos convulsions n’est-il pas suffisamment défini par ce contre-sens meurtrier ?
Ça ne peut pas durer. La France ne peut entretenir, couver, payer une école contre la France. Notre école primaire doit être « nationale ». Elle ne l’est plus.
[…] Il y avait autrefois, en France, deux livres de classe, très inégalement respectables, d’une antiquité inégale, d’une popularité inégale aussi en fait comme en droit, mais qui représentaient ensemble la somme de l’esprit national. C’étaient le Catéchisme diocésain et les Fables de La Fontaine.
Le catéchisme propageait tout l’essentiel de la morale et de la religion, il apprenait aux bambins ce qu’il faut faire et ce qu’il faut éviter, et comment et pourquoi ; le pourquoi naturel et le pourquoi surnaturel, la raison du devoir, la sanction du devoir, et ces précisions réalistes n’empêchaient pas d’entrouvrir à l’intention des âmes les plus fines, ou peut-être, en vue des moments les plus heureux des âmes communes, le royaume supérieur de la grâce et du pur amour. Le curé de village qui enseignait ainsi la morale et la foi philosophait pour toute l’âme. Il en intéressait toutes les parties basses, moyennes ou sublimes. Ainsi agissait-il. Ainsi obtenait-il des résultats spirituels et moraux dont toute la vie de notre France témoigne.
Mais l’école laïque a supprimé le catéchisme. Elle l’a remplacé. Elle a substitué au catéchisme le manuel de morale laïque. Elle a substitué à la morale catholique ce stoïcisme germanique de Rousseau et de Kant, qu’il est bien permis d’appeler le dégoût solide et durable de toute raison, l’écœurement fondamental de toute intelligence claire et de tout esprit bien constitué, le haut-le-cœur essentiel du simple bon sens. Le bien pur pour le bien sec ! Le devoir de croire au devoir ! L’absolu désintéressement « sur la terre comme aux cieux » à la racine de tous les actes méritoires ! La vertu si cruellement escarpée qu’il n’y ait d’autre accès vers elle que l’hypocrisie. Et, par bonheur, trop de pathos et de charabia pour être assimilé même en surface non seulement par les enfants, mais par leurs maîtres ! Au total, une fois sur dix, éducation pervertie, neuf fois sur dix, néant d’éducation, d’où il résulte que le « petit sauvage » demeure inéduqué et qu’il se produit un formidable développement de criminalité dans l’enfance et dans la jeunesse.
Il est vrai que l’école laïque ne s’est pas contentée de détourner au profit du manuel le catéchisme, elle lui a sacrifié aussi les Fables, elle a écarté aussi le répertoire exquis du bon sens national. Toute cette sagesse, toute cette malice, toute cette réflexion matoise et profonde a dû céder à des sentences utopiques, dans lesquelles le monde se conçoit renversé sens dessus dessous. De là, un prodigieux abêtissement. »

René Viviani, Franc-maçon, député, cofondateur du journal L’Humanité avec Jean Jaurès, ministre du Travail et président du Conseil, L’Humanité (4 octobre 1904)
« On vous parle de la neutralité scolaire. Mais il est temps de dire que la neutralité n’a jamais été qu’un mensonge diplomatique et une tartuferie de circonstance. Nous l’invoquions pour endormir les scrupules des timorés. Nous n’avons jamais eu d’autre dessein que de faire une université antireligieuse de façon active, militante, belliqueuse. »

Ivan Illich, Une société sans école (Page 185)
« L’école est l’agence de publicité qui nous fait croire que nous avons besoin de la société telle qu’elle est. »

Vincent Peillon, Juif, conférencier au Grand Orient de France, ministre de l’Éducation nationale de 2012 à 2014 puis député européen jusqu’en 2019, La Révolution française n’est pas terminée
« L’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle Église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. »

Antoine Claire Thibaudeau, Président à la Convention nationale, devient également président du Conseil des Cinq-Cents en 1796 puis préfet des Bouches-du-Rhône, Discours sur l’éducation publique (1 août 1793)
« J’ai toujours pensé que les enfants étaient propriété de l’État, et que les parents n’en étaient que les dépositaires ; que c’était à l’État, à recevoir pour ainsi dire l’enfant du sein de sa mère ; qu’il devait s’en emparer comme de son bien le plus précieux. »

Georges Jacques Danton, Franc-maçon jacobin, Discours civique (12 décembre 1793)
« C’est dans les écoles nationales que l’enfant doit sucer le lait républicain. »

Marcel Pagnol, La Gloire de mon père
« Les écoles normales primaires étaient à cette époque de véritables séminaires, mais l’étude de la théologie y était remplacée par des cours d’anticléricalisme.
On laissait entendre à ces jeunes gens que l’Église n’avait jamais été rien d’autre qu’un instrument d’oppression, et que le but et la tâche des prêtres, c’était de nouer sur les yeux du peuple le noir bandeau de l’ignorance, tout en lui chantant des fables, infernales ou paradisiaques. La mauvaise foi des curés était d’ailleurs prouvée par l’usage du latin, langue mystérieuse, et qui avait, pour les fidèles ignorants, la vertu perfide des formules magiques. La Papauté était dignement représentée par les deux Borgia, et les rois n’étaient pas mieux traités que les papes : ces tyrans libidineux ne s’occupaient guère que de leurs concubines quand ils ne jouaient pas au bilboquet ; pendant ce temps, leurs « suppôts » percevaient des impôts écrasants, qui atteignaient jusqu’à dix pour cent des revenus de la nation.
C’est-à-dire que les cours d’histoire étaient élégamment truqués dans le sens de la vérité républicaine. Je n’en fais pas grief à la République : tous les manuels d’histoire du monde n’ont jamais été que des livrets de propagande au service des gouvernements. Les normaliens frais émoulus étaient donc persuadés que la grande Révolution avait été une époque idyllique, l’âge d’or de la générosité, et de la fraternité poussée jusqu’à la tendresse : en somme, une explosion de bonté. Je ne sais pas comment on avait pu leur exposer – sans attirer leur attention – que ces anges laïques, après vingt mille assassinats suivis de vol, s’étaient entre-guillotinés eux-mêmes. »

Christiane Taubira, Franc-maçonne, garde des Sceaux, ministre de la Justice de 2012 à 2016, Discours à l’Assemblée national (3 février 2013)
« Dans nos valeurs, l’Éducation vise à arracher les enfants aux déterminismes sociaux et religieux. »

Louis Antoine de Saint-Just, Franc-maçon jacobin, Institutions républicaines
« Les enfants appartiennent à leur mère jusqu’à cinq ans, si elle les a nourris, et à la république ensuite, jusqu’à la mort. »

Albert Lecoy de La Marche, La société au XIIIe siècle (Pages 194-195)
« Vous allez être bien étonnés de retrouver en plein treizième siècle une des idées les plus chères aux libres penseurs d’aujourd’hui, et ils seraient eux-mêmes bien mortifiés d’apprendre qu’ils n’ont rien inventé : les Albigeois imaginèrent tout simplement l’instruction gratuite, laïque et obligatoire ! Oui, la chose est historique, ce fameux progrès n’est pas plus nouveau que tant d’autres devant lesquels nous nous inclinons avec une admiration plus ou moins méritée. En effet, ces hérétiques se mirent à enseigner eux-mêmes les jeunes filles des pays qu’ils infestaient ; voilà l’instruction laïque. Pour les attirer à eux, ils firent miroiter aux yeux des pères de famille l’appât tout-puissant de la suppression de toute rétribution ; voilà l’instruction gratuite. Enfin ces mêmes pères, se trouvant ruinés par une guerre longue et désastreuse et voyant tous les établissements catholiques détruits autour d’eux, furent forcés d’avoir recours aux seuls maîtres qui leur restaient ; voilà l’instruction obligatoire. »

Alphonse de Châteaubriant, La Gerbe des forces (Page 21)
« Particulièrement en France, l’éducation du peuple a été faite, non point pour élever et surélever des hommes, mais afin de confectionner des électeurs et aussi des champions de toute thèse ennemies de l’Idée de Dieu. »

Philippe Pétain, Actes et écrits (pages 485-487)
« Une autre grave erreur de notre enseignement public, c’est qu’il était une école d’individualisme. Je veux dire qu’il considérait l’individu comme la seule réalité authentique et en quelque sorte absolue.
La vérité c’est que l’individu n’existe que par la famille, la société, la patrie dont il reçoit, avec la vie, tous les moyens de vivre.
Il est aisé de le constater d’ailleurs. Les époques où l’individualisme a fait loi sont celles qui comptent le moins d’individualités véritables. Nous venons d’en faire la cruelle expérience.
C’était une grande pitié de voir, jusqu’à la veille de la guerre, nos journaux et nos revues tout pleins d’éloges de l’individualisme français, qui est exactement ce dont nous avons failli mourir.
L’individualisme n’a rien de commun avec le respect de la personne humaine sous les apparences duquel il a essayé parfois de se camoufler.
L’école française de demain enseignera avec le respect de la personne humaine, la famille, la société, la patrie. Elle ne prétendra plus à la neutralité. La vie n’est pas neutre; elle consiste à prendre parti hardiment. Il n’y a pas de neutralité possible entre le vrai et le faux, entre le bien et le mal, entre la santé et la maladie, entre l’ordre et le désordre, entre la France et l’Anti-France. L’école française sera nationale avant tout, parce que les Français n’ont pas de plus haut intérêt commun que celui de la France. Toute maison divisée contre elle-même périra, dit l’évangile. Nous entendons rebâtir la maison France sur le roc inébranlable de l’unité française. »

Abel Bonnard, Les Modérés
« La France est le seul pays où l’enseignement officiel n’ait pas d’autre tâche que de détruire obstinément tout ce qu’il devrait conserver et dérobe à la nation la connaissance de sa propre grandeur. »

Abbé Bougaud, Le grand péril de l’Église de France au XIXème siècle
« Oh ! Je sais bien que vous voulez remplacer la Religion par l’École ! Mais vous êtes bien aveugles, si vous vous imaginez que ce soit assez d’apprendre à un homme à lire, à écrire, à compter, pour en faire un homme vertueux. Ce qu’il lui faut, ce ne sont pas seulement ces lumières-là, qui sont bonnes, contre lesquelles je suis loin de m’élever, que j’appelle au contraire de tous mes vœux, mais qui ne suffiront jamais. Ce qu’il lui faut, plus haut que ces lumières secondaires, c’est la grande lumière, celle qui descend du ciel, et qui apprend à l’homme l’obéissance, le travail, la chasteté, la probité, l’espérance ! Otez cette lumière-là, et, en dépit de toutes les autres, vous verrez les âmes se matérialiser et les cœurs se corrompre. »

Jean Daujat, La face interne de l’histoire (Pages 405-406)
« Jusqu’en 1914 la IIIème République – et ce fut sa pire tare – fut très occupée par la partie anticléricale du « programme républicain ». Le plus important en était la réalisation de l’école primaire laïque et obligatoire parce qu’elle constituait le moyen le plus efficace pour déchristianiser la France et notamment celles des campagnes qui étaient restées chrétiennes. La formation première des enfants devenait confiée à des instituteurs qui opposaient le culte de la science – qu’ils prétendaient détenir – à la religion et professaient l’athéisme. Jusqu’en 1914 cela n’entraîna pas une démoralisation car ces instituteurs enseignaient des principes moraux très fermes qu’ils fondaient soit sur la morale du devoir de Kant soit sur la morale sociologique de Durkheim, mais comme ni l’une ni l’autre ne sont capables de donner à la morale un fondement valable on aboutira finalement au cours du XXème siècle à l’effondrement de toute morale. En particulier les instituteurs d’avant 1914 enseignaient les devoirs envers la patrie qui faisaient partie de leur morale et par là ils ont largement contribué à notre victoire de 1918 en préparant les futurs soldats à accomplir leur devoir militaire jusqu’à l’héroïsme sur les champs de bataille. Ce ne fut qu’après 1918 que la majorité des instituteurs fut gagnée au marxisme et par là à un internationalisme antimilitariste. »

Maurice Barrès, Les Déracinés (Page 11)
« L’Université est un puissant instrument d’État pour former des cerveaux : elle a enseigné le dévouement à l’Empire, aux Bourbons légitimes, à la famille d’Orléans, à Napoléon III ; elle enseigne en 1879-1880 les gloires de la Révolution. À toutes les époques, elle eut pour tâche de décorer l’ordre établi. On peut se croire à dix-sept ans révolté contre ses maîtres ; on n’échappe pas à la vision qu’ils nous proposent des hommes et des circonstances. Notre imagination qu’ils nourrissent s’adapte au système qui les subventionne. »

Gabriele Adinolfi, Pensées corsaires (Page 26)
« Les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas éduqués mais bien plutôt dressés, car ils doivent devenir ce qu’ils ne sont pas ; il faut faire en sorte qu’ils réagissent et pensent contre nature : ainsi le veut l’idéologie dominante. Ils sont tous comme des phoques au cirque ! »

Laurent Lafforgue, médaillé Fields en 2002, membre de l’Académie des sciences, ancien membre du Haut Conseil de l’éducation, Courrier électronique (16 novembre 2005)
« Monsieur le Président du HCE,
Je ne peux m’empêcher de réagir sur certains points qui me plongent dans le désespoir. Le principal est le suivant :  » Appel aux experts de l’Éducation nationale : Inspections générales et directions de l’administration centrale, en particulier direction de l’évaluation et de la prospective et direction de l’enseignement scolaire »
Pour moi, c’est exactement comme si nous étions un « Haut Conseil des Droits de l’Homme » et si nous envisagions de faire appel aux Khmers rouges pour constituer un groupe d’experts pour la promotion des Droits Humains.
Je m’explique : depuis un an et demi que j’ai commencé à m’intéresser sérieusement à l’état de l’éducation dans notre pays – en lisant tous les livres de témoignage d’instituteurs et de professeurs que j’ai pu trouver, en recueillant systématiquement tous les témoignages oraux ou écrits d’enseignants avec qui je peux être en contact, en interrogeant moi-même des jeunes pour jauger ce qu’ils savent ou ne savent pas – je suis arrivé à la conclusion que notre système éducatif public est en voie de destruction totale. Cette destruction est le résultat de toutes les politiques et de toutes les réformes menées par tous les gouvernements depuis la fin des années 60. Ces politiques ont été voulues, approuvées, menées et imposées par toutes les instances dirigeantes de l’Éducation Nationale, c’est-à-dire en particulier : les fameux experts de l’Éducation Nationale, les corps d’Inspecteurs (recrutés parmi les enseignants les plus dociles et les plus soumis aux dogmes officiels), les directions des administrations centrales (dont la DEP et la DESCO), les directions et corps de formateurs des IUFM peuplés des fameux didacticiens et autres spécialistes des soi-disant « sciences de l’éducation », la majorité des experts des commissions de programmes, bref l’ensemble de la Nomenklatura de l’Éducation Nationale.
Ces politiques ont été inspirées à tous ces gens par une idéologie qui consiste à ne plus accorder de valeur au savoir et qui mêle la volonté de faire jouer à l’école en priorité d’autres rôles que l’instruction et la transmission du savoir, la croyance imposée à des théories pédagogiques délirantes, le mépris des choses simples, le mépris des apprentissages fondamentaux, le refus des enseignements construits, explicites et progressifs, le mépris des connaissances de base couplé à l’apprentissage imposé de contenus fumeux et démesurément ambitieux, la doctrine de l’élève « au centre du système » et qui doit « construire lui-même ses savoirs ». Cette idéologie s’est emparée également des instances dirigeantes des syndicats majoritaires, au premier rang desquels le SGEN.
Tous ces gens n’ont aujourd’hui qu’un but : dégager leur responsabilité et donc masquer par tous les moyens la réalité du désastre. J’avoue ne pas savoir s’ils étaient de bonne foi ou bien s’ils ont délibérément organisé la destruction de l’École. Je ne sais pas non plus lesquels parmi eux – une minorité de toute façon – n’ont pas participé à la folie collective ni lesquels y ont participé mais se rendent compte aujourd’hui des conséquences dramatiques des erreurs accumulées depuis des décennies et seraient prêts à repartir dans une meilleure direction. A priori, j’ai la plus extrême défiance envers tous les membres de la Nomenklatura de l’Éducation Nationale. […]
Ces carences (lexique étique, syntaxe rudimentaire ou inexistante, ignorance de la grammaire de phrase) se sont généralisées ces dernières années et s’observent désormais chez la très grande majorité des élèves, vraisemblablement plus de 80% d’entre eux, et ce quels que soient leur milieu social et leur attitude en classe ; bien sûr, la situation, mauvaise en général, l’est à des degrés divers selon le niveau linguistique et culturel de la famille, mais c’est à l’oral plus qu’à l’écrit qu’appert cette différence. Le collège ne remédie nullement à ces déficiences, qui perdurent et parfois s’aggravent : on les retrouve au lycée et même dans les classes préparatoires (un collègue, qui enseigne le latin à des hypokhâgneux grands débutants, m’a récemment expliqué que ses élèves ne parviennent pas à analyser une proposition relative). En effet, à l’école primaire comme au lycée, les programmes assignent à la grammaire de phrase une place pour ainsi dire subsidiaire et la « doctrine » en vigueur (j’entends par là, au-delà des programmes, leurs documents d’accompagnement, les manuels qui s’en inspirent, les recommandations des inspecteurs et des formateurs d’IUFM) proscrit la pratique de l’analyse logique et de l’analyse grammaticale et fait la part belle à la « littérature pour la jeunesse », les classiques étant bannis des lectures que l’élève fait chez lui. »

Jean-Jacques Stormay, Abécédaire mal-pensant (Pages 34-35)
« L’Éducation dite nationale, en France, est entre les mains, depuis 1945, pou partie des crypto-communistes sur lesquels s’était appuyé de Gaulle pour se trouver des alliés dans sa marche vers le pouvoir, pour partie des francs-maçons ayant compris depuis toujours que le pouvoir politique ne peut être conservé que si la population lui accorde au moins son tacite soutien ; d’où la nécessité de conditionner la jeunesse. Le système de l’enseignement en France n’est pas fait pour enseigner, il est fait pour forger des citoyens républicains ; l’Éducation nationale est le creuset de la République maçonnique, I’instance que se donne cette dernière pour réinventer la nation à partir d’une matière humaine déconnectée de tout héritage chrétien, patriotique, et familial. »

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Jean Bertrand et Claude Wacogne – La fausse Éducation nationale (1MO)

Séverin Jules – Le monopole universitaire (1MO)

Bibliographie

– Claude Meunier-Berthelot, École, la haute trahison / L’école de tous les dangers / Bas les masques, de la désinformation sur l’école
– Dr Roland Florentin, La subversion pédagogique
– Yves Morel, La fatale perversion du système scolaire français
– Rémi Fontaine, Rendez-nous l’école
– Mgr de Ségur, L’école sans Dieu
– Jean-Louis Berger, Un honnête Homme égaré à L’Éducation (manipulation) nationale (Lien)
– Jean de Viguerie, La dégradation de l’école en France
– Robert Redeker, L’école fantôme
– Yves Morel et Godefroy de Villefollet, En finir avec l’École républicaine
– Charles Maurras, L’école laïque contre la France (Lien)

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