Révisionnisme

Gustave Le Bon, Hier et demain (Page 46)
« L’Histoire comporte des témoignages, des principes et des méthodes. Il faut se défier des témoignages, douter des principes et n’accepter que les méthodes. »

Serge Thion, Une allumette sur la banquise
« Le révisionnisme n’est ni une doctrine, ni une chapelle, ni un parti politique, ni même une théorie nouvelle. C’est un simple rappel des nécessités du métier d’historien. […]
S’il fallait s’en tenir étroitement à ce qui est le noyau de la polémique, la question des chambres à gaz, le discours révisionniste n’est pas un discours de négation; il dit que la réalité a été différente de la représentation que nous en avons. Il dit que certaines choses auxquelles nous avons cru, par des informations ou des témoignages qui se sont révélés erronés, n’ont pas existé, ce qui n’empêche nullement que d’autres choses, aussi horribles ou même davantage, aient existé, sur la foi de documents et de témoignages vérifiables. Dans ce sens là, tous les historiens et même les témoins les plus douteux ont fait aussi du révisionnisme à leurs heures.
Je ne prendrai qu’un exemple, celui d’un écrivain soviétique, juif, peu connu ici de son vivant, mais qui s’est taillé après sa mort une fort respectable gloire littéraire, Vassili Grossmann, avec son superbe roman Vie et Destin. Or on a publié de lui, en 1945, chez Arthaud, qui l’a réédité en 1966, L’Enfer de Treblinka, où il explique, témoins à l’appui (probablement ceux qui ont parlé à Lanzmann trente ans plus tard), qu’à Treblinka on tuait avec des pompes à vide. On mettait les gens dans une pièce hermétique et une pompe en extrayait l’air. Il n’a d’ailleurs pas été le seul à produire cette affirmation. Cette fable a disparu de tous les ouvrages contemporains. Il faut bien une certaine dose de révisionnisme pour faire passer ainsi à la trappe le témoignage circonstancié d’un homme qui, après tout, est arrivé à Treblinka avec les troupes soviétiques bien avant tous les autres. Seulement ce révisionnisme là est honteux, caché, on évacue Grossmann en douce, on ne lui en veut pas, c’est un homme respectable qui se sera trompé. Grossmann témoin disparaît sans laisser de trace il ne reste que le grand romancier. »

Roger Dommergue, Le silence de Heidegger et le secret de la tragédie juive
« Pourquoi diable, le fait d’annoncer l’excellente nouvelle qu’il n’y a pas eu 6 millions de victimes Juives et aucun gazage au zyklon B, sinon pour l’épouillage, serait une mauvaise nouvelle à sanctionner par la justice ? »

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Robert Faurisson – Écrits révisionnistes (6MO)

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